mercredi 12 septembre 2012

Les germes font de la résistance


Le nombre de souches de bactéries insensibles aux antibiotiques augmente. Quelles en sont les causes et quelles stratégies adopter pour en limiter les conséquences?

Grosse frayeur cet été: le monde médical apprenait, non sans frémir, qu'au Japon puis aux Etats-Unis, deux patients infectés par le staphylocoque doré (microbe impliqué dans les abcès, furoncles, etc.) ne répondaient pas à la vancomycine.

«On le craignait depuis longtemps, car c'était le seul antibiotique encore efficace contre ce germe lorsqu'il devient multirésistant», confie le Dr Didier Pittet, responsable de l'Unité de prévention et de contrôle de l'infection aux Hôpitaux universitaires de Genève. Il faut une dizaine d'années pour mettre au point une nouvelle arme antibactérienne...

Tout se passe comme s'il existait une formidable course-poursuite entre la découverte et l'usage

de médicaments actifs et la capacité des germes à trouver les moyens d'échapper à l'ingéniosité humaine.

Cette adaptation des bactéries aux pièges que nous leur tendons rend la situation particulièrement épineuse dans les hôpitaux: c'est là, en effet, que sont soignés les patients les plus mal en point et où ont lieu des interventions comportant un risque de complications sévères (infections post-opératoires, du sang).

Reste que la communauté n'est pas épargnée par le problème: il n'est pas rare d'observer chez le médecin de ville des cas de pneumonie ou de bronchite réfractaire aux traitements classiques.

Mais pourquoi certains germes sont-ils devenus résistants? «Les bactéries existent depuis très longtemps et possèdent des propriétés leur permettant de survivre dans un milieu hostile, explique Didier Pittet. Elles ont appris à se défendre dès l'arrivée des premiers antibiotiques.»

L'homme a aussi sa part de responsabilité: une consommation abusive d'antibiotiques à large spectre a certainement contribué au développement de multirésistances. S'attaquer sans discernement à toutes les bactéries à la fois incite ces dernières à se protéger. Une attitude défensive qui peut mener tout droit à l'échec thérapeutique.

Ajouter à cela la mauvaise observance notoire d'un grand nombre de patients. Lesquels interrompent leur traitement dès les premiers signes d'amélioration ou encore ne prennent qu'un comprimé sur deux... Résultat, les germes ne sont pas tous tués, ce qui augmente le risque de récidive et de surinfection avec des germes résistants (comme dans le cas de la tuberculose).

Afin d'éviter l'avènement d'une ère postantibiotique des plus hasardeuses, une politique de lutte vigoureuse doit être mise en place.

A l'hôpital, des mesures strictes d'hygiène, tant au niveau du personnel que dans les services techniques, sont la condition sine qua non pour limiter la transmission de germes pendant les soins et entre les patients.

En outre, il s'agit de rationaliser l'utilisation des antibiotiques en choisissant le spectre le plus étroit possible. D'où la nécessité d'analyser au plus vite la nature des germes pour choisir les bons médicaments.

Autre stratégie payante, mise en Ïuvre à Genève: la mise sur pied d'un réseau de surveillance composé d'infirmières spécialisées ainsi qu'un système d'alerte informatique. Relié au laboratoire de bactériologie et au fichier central, il permet de signaler tout début d'épidémie de germes résistants et d'aider à la prise en charge des patients.

dimanche 22 avril 2012

Alcool et metformine



L'hypersensibilité à la metformine ou à l'un des éléments qui font rubrique du produit thérapeutique. L'acidocétose diabétique, diabétique, insuffisance rénale ou de dysfonction rénale (créatinine sérique dans le sérum franchir 135 umol / L du coté des hommes et 110 umol / L du coté des femmes), des conditions aiguës qui ont la faculté de modifier la fonctionnalité rénale (comme la déshydratation, la contamination, un choc important); lactiques acidose (voir même les antécédents), déshydratation (de diarrhées, vomissements), de l'exaltation, de graves maladies infectieuses, par voie intraveineuse des agents de contraste iodés, les maladies aiguës ou chroniques qui ont la faculté de mener à une hypoxie tissulaire (pareil que insuffisance cardiaque ou respiratoire des antécédents nouveaux d'infarctus du myocarde, choc), les traumatismes graves et la chirurgie (au moment où montré une insuline), insuffisance hépatique, l'intoxication alcoolique aiguë et chronique d'alcoolisme, de la metformine et de la maternité et l'allaitement, l'âge de 15 années.
EFFETS INDESIRABLES: avec la metformine, les plus courants (10%) sont des effets indésirables du tractus digestif, comme: nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, perte d'appétit, goût en métal dans la bouche. Souvent, ces effets secondaires apparaissent des signes avant-coureurs de la metformine en début de traitement et dans la majorité des cas disparaissent naturellement.
Il est très rare du coté des malades dévoilant une hypersensibilité survient un érythème modéré. Pourquelques malades sur des échéances plus longues l'emploi de la metformine peut déclarer une baisse de l'absorption de la vitamine B douze et la baisse de son niveau dans le sérum sanguin, ce qui conduit à l'hématopoïèse avec facultés affaiblies et le déploiement de l'anémie mégaloblastique.

samedi 24 décembre 2011

Quand est-on insomniaque ?

Nul ne peut répondre à la question : combien faut-il dormir d'heures par nuit ? On peut dire que 8 heures de sommeil est une moyenne correcte, mais non une obligation. Cinq pour cent des adultes sont des "petits dormeurs", et n'ont besoin que de 5 à 6 heures de sommeil par nuit. En outre, certaines personnes ont l'impression de ne pas fermer l'oeil de la nuit alors qu'elles ont dormi. L'essentiel est d'être en forme le lendemain.
On parle d'insomnie vraie lorsqu'elle se répète au moins trois fois par semaine, depuis au moins un mois et que le manque de sommeil a des retentissements sur la forme pendant la journée : fatigabilité, irritabilité...
Elle se traduit par trois types de signes, éventuellement associés :

  • difficultés d'endormissement (plus de 30 minutes à s'endormir) ;
  • réveils la nuit, 2 à 3 fois au moins, avec difficultés à se rendormir ;
  • éveil trop tôt, au moins une heure avant l'heure choisie, avec impossibilité à retrouver le sommeil. ;
Parfois, aucune cause n'est retrouvée : on parle alors d'insomnie primaire. Dans d'autres cas les causes existent et sont variées : problèmes respiratoires ou cardiaques, maladies endocriniennes, neurologiques...
Des médicaments peuvent également être responsables d'insomnie.
Les conditions de vie également : abus d'excitants (café, thé, alcool, tabac...), insuffisance d'activité ou au contraire surmenage, travail de nuit, voyages répétés avec décalage horaire, mauvais environnement de sommeil (trop de bruit, chaleur...). Le stress, l'anxiété, l'angoisse sont également de grands responsables.
Mais la cause dont il faut se méfier le plus est la dépression. En effet, celle-ci s'accompagne souvent d'insomnie (dans 85 à 95% des cas), trouble qui peut être mis en avant, masquant les autres symptômes. Il s'agit généralement d'une insomnie du milieu de la nuit ou d'un éveil précoce (deux heures avant l'heure habituelle). Le sommeil lent profond diminue et le sommeil paradoxal est modifié. D'autres troubles accompagnent ceux du sommeil : gestes ralentis, absence de désirs, idées noires, baisse des performances...

Insomnie



Le tiers de notre vie est consacré au sommeil. Et ce n'est pas du temps perdu, loin de là ! Car le sommeil est nécessaire à notre organisme pour récupérer. Mais ce repos récupérateur est hélas bien fragile, et peut nous faire défaut : une personne adulte sur cinq souffre d'insomnie, les femmes plus que les hommes. Cette fréquence élevée explique probablement pourquoi la France est dans le peloton de tête des pays consommateurs de somnifères. 

Que se passe t-il quand on dort ?

Une nuit de sommeil comprend de 4 à 5 cycles qui durent de 90 minutes à 2 heures. Chaque cycle se divise lui-même en deux phases : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Le sommeil lent prédomine en début de nuit et le sommeil paradoxal en fin de nuit. Le sommeil lent léger est celui de l'endormissement (le cerveau ralentit, les bruits deviennent plus vagues). Puis vient le sommeil lent profond, phase où a lieu la récupération physique. En fin de cycle, survient une période de sommeil paradoxal de quelques minutes pendant laquelle se produisent les rêves, la récupération psychique, l'assimilation des informations reçues dans la journée.
Très tôt dans la vie, il existe de petits et de gros dormeurs, avec une variation de deux ou trois heures entre les individus
Le temps moyen de sommeil ne cesse de diminuer au cours de la vie : un nouveau-né dort 18h par jour environ, un enfant de 6 ans 10h environ, un adolescent de 15 ans 8h environ, comme d'ailleurs un adulte. Quand on vieillit, on dort moins et de façon moins réparatrice : à partir de 50-60 ans, les éveils nocturnes augmentent et le besoin de sieste réapparaît. On a sommeil plus tôt dans la soirée, mais on est plus volontiers matinal. Ces modifications physiologiques et les fréquents problèmes de santé après 70 ans expliquent que les personnes âgées se plaignent souvent d'insomnie.

jeudi 22 décembre 2011

Ingestion par l'enfant de produits toxiques



Il peut s'agir de lessives, produits lessiviels, poudres à laver, eau de Javel, soude caustique, poudre et sel de machine à laver la vaisselle, détartrants, permanganate de potassium, peintures ..., de produits agricoles ou horticoles (engrais, insecticides, désherbants...). Les produits les plus dangereux sont les acides forts (détartrants) et les produits à base de soude (déboucheurs, lessive à cristaux de soude ...) Ce qu'il faut faire :


  • interdiction de faire boire quoi que ce soit ou de faire vomir, ce qui ne ferait qu'aggraver l'intoxication ;
  • évaluer la quantité (généralement, l'enfant n'aura pas avalé une grande quantité de produit au goût désagréable, qui pique, brûle ou mousse dans la bouche) ;
  • lire l'étiquette ;
  • téléphoner au centre anti-poison avec l'étiquette ou aux services d'urgence.